Une démarche pour développer autonomie, créativité, persévérance
Le programme suivi
Les objectifs poursuivis couvrent les exigences du programme Harmos pour les niveaux correspondants. Les élèves peuvent donc circuler de et vers l'enseignement public, avec un effort d'adaptation.
Activités d’apprentissage
Le corps enseignant répartit pour chaque unité temporelle d’enseignement (6 semaines) des objectifs que chaque élève aura à travailler. Il choisit également les modalités de travail, incluant un petit nombre de présentations par les professeurs, mais surtout des travaux individuels ou quelquefois en petits groupes. Cela inclut les travaux de découverte, le traitement de questions ou d’exercices, les synthèses à réaliser par les élèves, leurs révisions. Ces efforts permettent de développer une habitude de travail de création (ou re-création) autonome et une vision de ce qui a été construit. C’est un moyen de prendre du recul, une mesure de maîtrise. D’autres activités visent à créer un lien entre la matière déjà vue et des applications issues de la ‘vraie vie’, celle qui se passe à l’extérieur de l’école. Le but est d’établir que ce qui est appris compte vraiment.
Un outil : les projets
En particulier, une partie de l’activité des élèves est organisée en projets. Ce sont des parcours de travail soigneusement balisés par les enseignants et traitant de sujets de la vie non-scolaire dont l’approche devient possible grâce aux acquis de cours. Ces projets peuvent être enrichis par les élèves. Ils font recours à au moins une branche enseignée et donnent lieu à une restitution de la part des élèves, sous forme d’exposés, de films, de textes. Comme le projet a été calibré pour rester dans le domaine de compétence des élèves, il prend la dimension d’un travail personnel achevé avec satisfaction, apportant l’expérience du succès et l’intérêt d’avoir persévéré.
Un outil face aux instruments de dépendance
Ces expériences de succès, de travail réalisé en partie seul(e) et que l’on pourra donc reproduire, sont conçus pour donner des moyens de prendre plaisir à vivre par ses propres initiatives et actions, avec et grâce aux autres. Il s’agit évidemment d’un antidote à la dépendance dévastatrice aux instruments modernes de la dépendance psychologique créée par les instruments appelés ‘réseaux sociaux’, dont l’effet sur les sociétés n’est pas visiblement positif. L’Ecole recommande par ailleurs l’abstinence sur ce point, encourageant à n’acheter que des appareils de communication permettant juste de téléphoner, et pas grand-chose d’autre. Le but est de rendre à nos élèves les 2 à 5 heures par jour qui leur sont volées par ces instruments finalement peu utiles.